Après avoir créé Escaflowne, Kazuki Akane signe ici une nouvelle série. Heat Guy J, dernière née des studios Satelight, est une série qui a vu le jour le 1 octobre 2002 sur TBS. Elle compte 26 épisodes de 20 minutes chacun.
Le scénario se déroule dans la ville de Judo, une de ces énormes métropoles de bord de mer où les gratte-ciels se perdent dans les nuages, une des dernières où subsiste encore une forme de vie humaine. Une ville aux mains des différents clans de la Mafia . Clair Leonelli, fils de feu Don Leonelli, succède à son père et reprend les rennes du clan des ‘Vampires’. Cette succession et régence ne se faisant pas sans peine, Daisuke Aurora, agent de l’OSCD (Département pour la sécurité de la ville) veille, avec l’aide de son androïde J, sur tous les agissements de la Mafia ainsi que sur toutes autre activité pouvant nuire à la sécurité des citoyens.
Mais cette ville vit également sous le joug d’une loi visant à protéger ses habitants. Les androïdes sont interdits de fabrication, et toute utilisation illégale est sévèrement réprimandée. Cette loi a été votée après qu’il a été jugé qu’ils représentaient une menace certaine pour le bien-être de la population, du fait de la défaillance possible de leur I.A. (Intelligence Artificielle). Le risque 0 n’existant pas, il a donc été décidé de les retirer de la circulation. A ce jour, seule la DOSC est autorisée à les fabriquer et à en avoir l’usage. C’est ainsi que J est devenu l’unique modèle ‘légal’ utilisé. Shun Aurora est le dirigeant de la DOSC. Il est également le frère aîné de Daisuke. Le problème des androïdes, ils en savent quelque chose. Leur père a été tué par l’un de ces robots. Mais cela n’empêchera nullement Daisuke de faire équipe avec J, qui le protège et lui sauvera la vie de nombreuses fois. L’entourage féminin n’est pas en reste non plus. Antonia Belluci, très belle femme, est la conceptrice de J, et Kyoko est l’assistante de Daisuke, et passe son temps à lui faire de multiples remontrances sur son comportement.
1ère chose que l’ont peut remarquer dans cette série, c’est la très forte ressemblance de son chara-design avec celui d'Escaflowne, normal puisque le designer n’est autre que Yuki Nobuteru. Ainsi le design du personnage féminin de Kyoko se rapproche fortement d’Hitomi d’Escaflowne. Le mecha-designer est quant à lui celui qui avait travaillé sur Geneshaft, Takayuki Takeya. Quelques passages (notamment certains plans de la ville) sont faits en images de synthèse, ce qui n’est vraiment pas désagréable, bien au contraire, cela permettant de mettre plus en valeur l’ampleur de la ville. Le design ne peut donc que plaire (à moins de ne vraiment pas supporter celui d'Escaflowne) et attirer les nombreux fans de Noboteru.
Les musiques quant à elles sont très plaisantes, avec des morceaux se rapprochant de la cornemuse (bizarre allez-vous dire) dans les moments d’action. Les génériques de début et de fin sont signés Try Force avec « Face » et Wyse avec « Kokoro No Suma » et sont un vrai régal, surtout pour « Face » (que j’adore).
Le scénario n’est pas en reste, même s’il peut sembler des plus classiques. Daisuke et J sont deux personnages sympathiques, qui forment un très bon tandem, l’un ne pouvant (où du moins aurait du mal) travailler sans l’aide de l’autre. Daisuke est le genre même du gars cool et zen. Il ne se laisse jamais dépasser par les évènements (enfin presque jamais). Les personnages féminins de Kyoko et Antonia apportent un charme certain à la série et on doit avouer qu’elles sont très bien dessinées. En clair, une réalisation soignée en tout point, ce qui en fait une très bonne série, à consommer sans modération.(j'ai fait du copier coller http://www.dvdanime.net/articleview.php?id=31 )
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